Réflexion à méditer sur l’évangile du dimanche
Voici la réflexion à méditer sur l’évangile du jour, la bénédiction que nous envoie l’Abbé Bernard Favorin. Bon dimanche à tous.
– MEDITATION :
.En ce dernier dimanche de l’année de l’Église, nous célébrons un roi, le Roi de l’univers. Cette fête récapitule le mystère du Christ que nous avons célébré de dimanche en dimanche : par sa victoire sur la mort, Jésus a inauguré « un règne sans limite et sans fin ».
Ce mystère, la liturgie de la Parole nous donne de le saisir à travers une autre figure, celle du berger : « Comme un berger, dit le livre d’Ézéchiel, je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées. »
« Le Seigneur est mon berger, chante le psalmiste, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. » Le Christ qui viendra dans sa gloire est d’abord le pasteur qui prend soin de son troupeau. Le vrai roi n’est-il pas celui qui, tel un berger, veille sur son peuple et le gouverne dans la justice et la paix ? « La brebis perdue, dit le livre d’Ézéchiel, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. »
Le roi que nous fêtons est le pasteur de son peuple, qu’il guide par sa parole et qu’il aime tendrement et passionnément. Configurés à ce Roi pas comme les autres, marchant à sa voix, nous sommes appelés à aimer comme il nous a aimés, car nous serons jugés sur l’amour que nous aurons manifesté à nos frères, particulièrement aux plus petits et aux blessés de la vie, ceux que la société aime tant mettre sur la touche et qui attendent de nous un peu d’attention, un peu de temps, un peu d’amour.
Pour évoquer ta venue dans la gloire, tu ne décris pas, Seigneur Jésus, une venue spectaculaire, destinée à impressionner les foules. Au lieu de nous parler de toi, tu nous parles de nous. Surtout, tu nous parles de l’attention que nous aurons portée aux plus petits, ceux auxquels on ne donne même pas à manger ou à boire, ceux auxquels on n’offre pas le moindre vêtement, ceux auxquels on ne rend pas une visite à l’hôpital ou en prison. Par dessus-tout, tu voudras savoir si notre cœur a aimé.
– CHANT :
Acclamons le Roi du ciel, que son nom soit glorifié !
Adorons l’Emmanuel, Dieu avec nous à jamais.
Il a enflammé nos coeurs, par le feu du Saint-Esprit,
Louons Jésus, le Sauveur, notre espérance est en Lui.
– BENEDICTION :
Dieu a manifesté dans le Christ son amour et sa vérité. Qu’il fasse de vous les messagers de l’Évangile et les témoins de son amour dans le monde. AMEN.
Le Seigneur Jésus a promis à son Église sa présence jusqu’à la fin des temps. Qu’il dirige vos pas et confirme vos paroles. AMEN.
Que l’Esprit du Seigneur soit sur vous, pour que vous alliez sur les chemins du monde annoncer aux pauvres la Bonne Nouvelle et guérir les cœurs brisés. AMEN.
Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint-Esprit. AMEN
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Belle solennité du Christ, Roi de l’univers !
Histoire drôle
Le chirurgien rassure son patient, qu’il vient d’opérer. « Je suis formel, monsieur le curé. Après une semaine de soins intensifs, suivie d’une courte période en maison de repos, je vous garantis que dans un mois, vous serez remis à genoux. »