MESSAGE DE PÂQUES. 12 avril 2020.
Chers paroissiens, frères et soeurs, bonne fête de Pâques !
Voici quelques années, un journaliste était emprisonné par un gouvernement de dictature militaire en Amérique latine. Du fond de son cachot, il réussit à faire parvenir un message:
« On dit que je suis menacé de mort. Peut-être. Quoi qu’il arrive, je suis dans la paix, s’ils me tuent, ils ne me prendront pas la vie, je l’emporterai avec moi sur le dos, telle la besace du berger…
Qui n’est pas menacé de mort ? Nous le sommes tous depuis notre naissance, car naître c’est déjà mourir un peu.
En réalité nous nous trompons: nous ne sommes pas menacés de mort, nous sommes menacés de résurrection. Car le Christ est le chemin, la vérité, la vie. La vie, surtout, même s’il est crucifié au sommet de la décharge d’ordures du monde. »
Relevons la tête, mes amis. Christ est ressuscité, nous ne sommes plus des condamnés à mort mais bel et bien, en lui, des candidats à la résurrection.
Que demeure en vous la grâce de Dieu, la grâce pascale qu’il vous offre aujourd’hui: qu’elle vous protège de l’oubli et du doute.
Par la résurrection de son Fils, il vous a déjà fait renaître: qu’il vous rappelle toujours à cette joie que rien, pas même la mort, ne pourra vous ravir.
Ils sont finis, les jours de la passion, suivez maintenant les pas du Ressuscité: suivez-le désormais jusqu’à son Royaume où vous posséderez enfin la joie parfaite.
Et que la bénédiction de Dieu Tout-puissant, +Père, +Fils et +Saint-Esprit descende sur vous et y demeure à jamais. AMEN.
N’ayez pas peur ! Il est ressuscité ! Alléluia !
+Abbé Bernard Favorin